Carl-Emmanuel Fisbach
Né dans une famille d'artistes à la double culture franco-sud-américaine, Carl-Emmanuel Fisbach développe une réflexion sur le répertoire du saxophone.
Outre le répertoire traditionnel qu'il interprète en soliste (avec l'Orchestre d'Auvergne, l'Orchestre Philharmonique d'Ekaterinbourg, l'Orchestre Lamoureux, l'Orchestre Symphonique National de l'équateur …) et en formation de musique de chambre (Duo Denisov, Duo Azar, Quatuor Neva, Module Quartet), il collabore avec de nombreux compositeurs (Régis Campo, Bernard Cavanna, Frédéric Durieux, Christian Lauba, Bruno Mantovani, Luis Naón, Gérard Pesson, François Rossé, Juan Arroyo, Benjamin Attahir, Yumiko Yokoi, Mathieu Bonilla, Keita Matsumiya…) et ensembles (Ensemble Cairn, Ensemble In & Out, Ensemble InterContemporain). Il est membre du réseau Futurs composés, dédié à la création musicale.
Carl-Emmanuel Fisbach se produit régulièrement en France (à Paris, aux Invalides, aux Musées d'Orsay, du Louvre, de l'Orangerie, à la Cité de la Musique, au 104, au Centre Pompidou, salle Gaveau, au Théâtre des Champs élysées) et à l'étranger.
À ses débuts, en 2005, il devient musicien de la fondation russe Spivakov, grâce à laquelle il joue en concert à Moscou (Kremlin, maison internationale de la musique). En 2006 et 2007, il est invité à jouer en soliste avec orchestre à Ekaterinbourg et à donner des cours publics au conservatoire de cette même ville. En 2006, il se produit en formation quatuor de saxophones à Ljubljana en Slovénie, à l'occasion du XIVe congrès mondial du saxophone.
En 2008, il participe à une tournée aux états-Unis au sein de l'ensemble de saxophones du conservatoire de Paris. En 2010, il crée le concerto Voiceless Letters de la compositrice japonaise Yumiko Yokoi à la Radio Suisse-Romande à Genève. En 2011, au conservatoire de Paris, il interprète Troisième Round de Bruno Mantovani, sous la direction du compositeur.
La saison 2012-2013, le conduit au Pays de Galles, au Japon, en Allemagne, au Pérou, en Russie, en Autriche (Vienna Saxfest), etc. En 2013, on l'entend en soliste dans le Chant des Ténèbres de Thierry Escaich, avec l'Orchestre d'Auvergne, sous la direction de Roberto Forés Veses. En mai 2014, il crée le concerto Quale, de Daniel Fígols Cuevas à Glasgow, avec le Red Note Ensemble (Plug Festival), sous la direction de Garry Walker.
En mars 2018, à Quito, il interprète le Concerto, Op. 109 d'Aleksandr Glazunov, avec l'Orchestre Symphonique National de l'équateur.
Carl-Emmanuel Fisbach nourrit ses interprétations par la pratique de la transcription ; la quête de ses origines le conduit aussi vers le tango. L'ouverture de sa démarche lui vaut de se produire dans de nombreux festivals internationaux (Flâneries musicales de Reims, Ars Musica à Bruxelles, Festival Archipel de Genève, Festival International de Musique Contemporaine de Lima, Yilan-Taiwan Art Festival, saisons du Shanghai Oriental Arts Center, du 1905 Re-Creative Space Shenyang, du Suntory Hall à Tokyo, du Teatro de Santa-Fe, du Konzerthaus Berlin, du Konzerte auf Henkellsfeld, du Kongress im Park Augsburg…).
Ses enregistrements sont consacrés au répertoire hispanique (Duo Azar, PAI Records, 2011) et à la création pour saxophone et violoncelle (Bestiaire, Duo Denisov, Fondation Meyer, 2014). En 2016 paraît un CD saxophone-percussion alliant arrangements inédits de Piazzolla et oeuvres contemporaines (Tango Continuo, Paraty – Harmonia Mundi). En 2019, le Duo Azar propose un CD Bach & Hindemith avec pour invité spécial Pierre Lenert, premier alto solo de l'Opéra National de Paris (Paraty – PIAS Harmonia Mundi).
Musicien engagé – citoyen du monde, Carl-Emmanuel Fisbach collabore avec l'organisation non-gouvernementale ERART, notamment lors de la saison 2014-2016, pour développer l'enseignement de la musique au Pérou.
Crédit photo : Romain Daudet Jahan