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The Sound and me #09 avec Dmitry Baevsky

The Sound and me #09 avec Dmitry Baevsky
Dans ce nouvel épisode, le saxophoniste new-yorkais Dmitry Baevsky partage sa vision du son et sa façon de le travailler...


Un enjeu sans fin

« Quoi que je fasse, quoi que je joue ou que je ne joue pas, le son doit toujours être la chose la plus importante. C'est quelque chose de physique, de philosophique, c'est un enjeu sans fin. On pense toujours au son. Il y a plusieurs façons de le travailler, et parfois, ce n'est pas nécessairement en pratiquant. Il peut juste s'agir de penser ou de s'inspirer d'autres musiciens ou même d'autres instruments

 

Un son spécifique

« Tous les "Maîtres" ont un son très spécifique et très unique qu'on ne peut pas confondre, ils peuvent jouer une note et vous savez immédiatement de qui il s'agit. Il peut s'agir de Dexter Gordon, Ben Webster, Lester Young, Charlie Parker, Johnny Griffin... La liste est encore longue. On peut donc avoir un très beau son mais qui n'a pas assez de personnalité. C'est un autre problème.»

 

Se sentir ancré

« Quand je joue et que j'ai la sensation d'avoir au moins un son décent, si ce n'est un bon son, je me sens à l'aise, je me sens ancré, je me sens très fort, enraciné dans la scène ou là où je joue, dans un club, dans une salle de concert...

Donc pour moi, le son a un lien avec le fait d'être ancré. C'est quelque chose qui vous structure, qui structure votre conception de la musique. Et je sais que si je joue et que je ne suis pas satisfait de mon son, je me sens alors très vulnérable. Avoir un bon son est un signe de confort, de détente et de capacité à communiquer mes idées aux gens de la meilleure façon.»

 

 

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