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The Sound and me #13 avec Andy Scott

The Sound and me #13 avec Andy Scott
Le saxophoniste britannique Andy Scott se remémore ses débuts et se pose une question : pourquoi reste-t-il fidèle à SELMER depuis près de 40 ans ? Selon lui, tout est une question de son...


Premier saxophone SELMER

« Aujourd'hui, j'ai essayé les derniers modèles de saxophones alto et ténor, et cela m'a ramené presque 40 ans auparavant, où après avoir joué du saxophone quelques années, j'ai fait la chose habituelle : commencer avec un modèle d'étude, puis accéder ensuite à un SELMER. Je devais avoir 14 ou 15 ans lorsque j'ai eu mon premier saxophone Selmer et c'était fantastique.»

Une question de son

« Je me suis posé la question : pourquoi suis-je resté avec SELMER depuis près de 40 ans ? Et finalement pour moi, c'est très, très clair. C'est une question de son. Il y a quelque chose dans le son SELMER selon moi, qui vous donne une réelle profondeur, une richesse, une qualité. Il a aussi quelque chose de très malléable, ce n'est pas juste un son. Vous savez, vous pouvez faire quelque chose avec le son. Vous pouvez changer le son. Il est souple.

J'ai aussi remarqué que si vous y insufflez parfois une grande quantité d'air, il répond. Avec d'autres saxophones que j'ai essayés quand j'étais enfant on avait l'impression d'atteindre presque une sorte de plafond et ils ne répondaient plus. Ce n'est pas le cas avec un SELMER. Il répond totalement

Le besoin d'être polyvalent

« Mon métier de saxophoniste au Royaume-Uni et la façon dont nous sommes formés ici nécessite que nous soyons polyvalents, nous devons être polyvalents pour survivre musicalement. C'est très, très simple. Donc en sortant de l'école de musique, j'avais des concerts de jazz, un jeu classique dans le quatuor de saxophones Apollo... une grande part de notre musique est une sorte de carrefour de styles.

J'ai besoin de cette souplesse du son avec un saxophone, d'être sûr que j'ai entre les mains un instrument fantastique et que je peux jouer. Toutes mes excuses ont disparu : à moi de pratiquer, d'être à l'écoute, de faire mes devoirs et de jouer dans les concerts, et d'évoluer en tant que musicien.»

Une bonne combinaison

« C'est donc la clé pour moi, avoir un instrument qui est souple, polyvalent et qui a un son riche et profond. Je pense que si vous avez un saxophone dont le son est naturellement très brillant et que vous vous efforcez de le rendre plus sombre, pour moi, ce n'est pas la bonne approche. Je veux quelque chose de sombre et de riche, et si je veux lui donner de l'éclat, avoir la possibilité de le faire. Cela me semble être la bonne combinaison.»

 

 

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