16 levers de soleil et un saxophone au milieu des étoiles
Un documentaire intimiste et réaliste
En novembre 2016, Thomas Pesquet décolle pour une mission de six mois et demi à la station spatiale internationale (ISS). Depuis plus d'un an déjà, le réalisateur Pierre-Emmanuel Le Goff suivait la préparation de l'astronaute afin de retracer son aventure avec une approche intimiste et réaliste. On voit par exemple l'astronaute prendre le dernier repas avec ses collègues et sa famille avant le décollage, ou dans des moments de la vie quotidienne à bord de l'ISS. Le réalisateur a échangé avec lui par email tout au long de son séjour à bord de l'ISS sur les séquences à tourner.
Produit par La Vingt-Cinquième Heure, le film 16 levers de soleil relate ainsi l'aventure du spationaute, de ses expériences scientifiques à ses réflexions philosophiques, en passant bien sûr par ses envolées musicales au saxophone. S'il n'a pas pu emporter son instrument en raison des limites de poids appliquées, ses proches le lui ont fait parvenir pour son anniversaire par cargo spatial, avec la complicité de l'Agence Spatiale Européenne. L'astronaute se met alors à jouer son saxophone alto Axos dans la coupole de la station spatiale lors d'une scène surréaliste...
Le retour de Thomas Pesquet à bord de la Station spatiale internationale est prévu pour 2021 ! Vous pouvez suivre la page officielle de Thomas Pesquet sur Facebook pour être tenu.e au courant de ses activités spatiales.
Une bande originale signée Guillaume Perret
Pour la bande originale du film, Pierre-Emmanuel Le Goff a fait appel au saxophoniste Guillaume Perret. Compositeur et arrangeur multipliant les expériences musicales et les projets depuis près de vingt ans, Guillaume Perret est reconnu pour son énergie, son goût pour l'exploration et les sonorités électriques.
Le musicien s'est inspiré d'images de la station, de l'espace et de la sensation d'apesanteur pour composer la musique du film et a fait de ce travail un album à part entière: Elevation. Les morceaux ont été composés à partir de véritables sons de la station spatiale et d'enregistrements des fréquences émises par les planètes.
| «On m'avait demandé de faire une musique qui représenterait le chant de la Terre, une qui serait le dialogue entre Thomas et la planète, de faire des montées en tension...» explique Guillaume Perret lors d'une interview accordée au CNC. « L'agence américaine a envoyé des communications et d'autres éléments. De mon côté, j'avais un certain nombre d'enregistrements, de fichiers… C'était une vraie volonté de ma part de mettre des sons de planètes et des ambiances de la Station Spatiale Internationale. » |
Fidèle à son style mêlant jazz et sonorités électriques, Guillaume Perret nous offre un album cosmique et envoûtant.
Crédit photo/vidéo :© La Vingt-Cinquième Heure
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