Jazz

Louis Armstrong

Louis Armstrong

Célèbre pour ses talents exceptionnels de trompettiste et de chanteur, Louis Armstrong est considéré comme le père fondateur du jazz moderne et a contribué à le faire aimer à un large public.

Louis Armstrong naît en 1901 à la Nouvelle-Orléans. Issu d'un milieu défavorisé, il connaît une enfance difficile et arrête très tôt l'école pour aller chanter dans la rue et gagner un peu d'argent. Envoyé en maison de correction pour des délits mineurs, il rejoint l'orchestre de l'institution et décide à sa sortie de devenir musicien professionnel.

À partir de 1919, il joue régulièrement dans les clubs de danse et sur les bateaux à roue, ce qui lui permet de développer un sens unique de la scène et la capacité à jouer un grand nombre de styles. Il y rencontre le cornettiste Joe King Olivier, qui décèle son potentiel, le prend sous son aile et l'invite à rejoindre son Creole Jazz Band à Chicago en 1922. Il passe ensuite un an à New York pour intégrer le Fletcher Henderson's Orchestra, avec qui il enregistre plusieurs albums. Armstrong se distingue déjà par ses solos énergiques et collabore avec de grands artistes tels Sidney Bechet et Bessie Smith.

Sa carrière prend un véritable tournant en 1925, lorsqu'il crée son propre groupe, les Hot Five. En l'espace de trois ans, il enregistre plus de 60 disques, aujourd'hui considérés comme les plus importants de l'histoire du jazz. C'est à cette période qu'il popularise le scat, suite d'onomatopées chantées en rythme à la place des paroles.

Armstrong collabore ensuite avec le pianiste Earl Hines (avec lui il enregistre West End Blues, œuvre majeure de son répertoire), puis avec des petits groupes et des grands ensembles. Il se produit également dans une comédie musicale de Broadway (Ain't Misbehavin') et dans plusieurs films musicaux. Son talent, son charisme et sa voix singulière en font une star internationale.

Il continuera les concerts et enregistrements jusqu'à la fin de sa vie, en 1971, accompagné de sa trompette Balanced qu'il appelait "my sweet little Selmer"…

Crédit photo : Germaine Martin - Herbert Behrens / Anefo

Le rang ne confère ni privilège, ni pouvoir. Il impose des responsabilités.

 

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